Habité depuis toujours par un réel besoin d’évasion, Mathieu Valentin aborde l’écriture à l’âge de 16 ans. Trois romans verront le jour mais ne seront que très peu dévoilés. En 2006, c’est l’émergence de la future saga « Le Quatrième Ordre », qui ouvre un projet d’une toute autre ampleur.
Le sujet de sa thèse de doctorat – l’image de la pharmacie au XIXème à travers les écrits de Maupassant – se fera remarquer pour ses deux facettes, littéraire et scientifique. Les encouragements de son jury, le soutien de sa famille, de ses amis, lui ouvrent les yeux. Le désir de se lancer dans l’aventure de l’édition et du partage de ses histoires est bel et bien là.
La rencontre avec les éditions À Contresens est décisive. La magie opère. À leurs côtés, le rêve d’enfant se pare de la réalité d’une véritable profession. Naîtront ainsi les 4 tomes du Quatrième Ordre : Rencontres (2014), Résurrections (2015), Frontières (2016) et Résistances (2017).
Intéressé depuis toujours par la nature dans son ensemble et les questions climatiques, Mathieu ressent ensuite le besoin de réexplorer ces thèmes, abordés dans son premier roman d’adolescent. Verront ainsi le jour, deux ouvrages fantastiques, d’aventure et d’anticipation, pleinement impactés par l’épidémie de Covid : Faune (2019) et Flore (2020).
À force d’exploration et de documentation, il réalise aussi combien les littératures de l’imaginaire sont un domaine sérieux, étudié et cadré, aux multiples facettes. Ces constatations soutiennent ses convictions profondes concernant son genre de prédilection. Il tente depuis d’en montrer toute la richesse à travers des interventions scolaires ou à visée d’autres publics, à travers des conférences ou des ateliers d’écriture.
En parallèle, un autre sujet d’intérêt vient enrichir son prochain projet : l’Histoire. La saga à paraître, « La Pierre des Maux », puisera dans la culture celte gauloise, la Guerre des Gaules, et l’apparition des épidémies de peste noire en Europe. Terreau idéal pour la construction d’un univers dense, aux règles sociales et aux enjeux politiques complexes. Ce projet bénéficie d’un atout supplémentaire, la collaboration avec Lou Ardan, illustrateur de la maison À Contresens, qui offre vie et dynamisme à cet univers, grâce à son œil d’expert et son immense talent