Billet d’humeur de Séverine 27 octobre 2017 – Billet d'humeur

Comment je suis devenue illustratrice…

Cela fait maintenant 17 ans que je suis dans le monde des livres. J’ai vu à de nombreuses reprises des auteurs et des illustrateurs sur divers salons du livre. J’étais en admiration devant leurs illustrations, avec une petite préférence pour les celles aux pastels (Nathalie Novi, Zaü). Mon métier de bibliothécaire m’a permis d’avoir entre les mains tellement d’ouvrages qu’un jour je me suis dit : « Eh bien, pourquoi pas moi ? » Après tout, je dessine et peins depuis mon plus jeune âge…

Alors, j’ai contacté les Éditions à Contresens qui m’ont proposé d’illustrer une nouvelle collection destinée aux plus petits, abordant le thème des accidents domestiques. C’est comme ça que notre petit Éclair a vu le jour en septembre 2016. Aujourd’hui, il poursuit ses aventures aux côtés d’Arthur, le bébé de la famille qui grandit au fil du temps.

Avec les Éditions à Contresens, j’ai découvert une seconde famille. Tous autant que nous sommes, nous formons une belle équipe dans laquelle le professionnalisme, le partage, l’écoute et la bonne humeur sont les maîtres mots de la maison.

Si l’on me demande aujourd’hui ce que représente pour moi l’illustration, je pourrais presque faire une comparaison avec les « Haïkus » ces poèmes issus de la tradition japonaise. Pourquoi ? Parce qu’on illustre, comme on écrit un « Haïku ». Je trouve qu’il y a beaucoup de similitudes entre les deux.

Et oui ! dans les deux cas, on respecte certaines contraintes comme : tenir compte du découpage du texte, aller à l’essentiel… tout est nécessairement simple. La description d’un instant de la réalité doit provoquer de l’émotion. On doit voir une image, un moment, ressentir des sensations qui peuvent être liées aux 5 sens. Et, il peut y avoir de l’humour !

Et puis, être passeur d’émotions… qu’est-ce que c’est bon !

D’ailleurs, je vais m’arrêter là, car trop d’émotions…

Séverine

« Nouveauté 1914-1918, les Jeunes, « ils » en pensent quoi ?
Billet d’humeur de Mathieu Valentin »